JUAN MANUEL VAZQUEZ ROJAS
Juan Manuel Vazquez est chanteur, guitariste et enseignant. Il est né au sud de la rivière Matanza, dans la province de Buenos Aires, dans un quartier métissé. Il y grandit en écoutant et en apprenant les rythmes traditionnels d’Argentine et, plus généralement, d’Amérique du Sud. Il suit les cours de chant lyrique au Conservatoire Supérieur de musique Manuel de Falla de la ville de Buenos Aires, où il développe une solide technique vocale qui soutient son approche des différentes œuvres qu’il interprète.
Sa carrière débute en 2010 : il partage la scène avec l’orchestre de tango de la ville de Buenos Aires, ainsi qu’avec des artistes comme María Graña (Argentine), Los Awatiñas (Bolivie) ou Dario Muci (Italie). Il commence par le tango et la musique classique; il privilégie désormais les musiques traditionnelles, aboutissant de la sorte à une personnalité infusée de ces diverses esthétiques.
Il tourne par ailleurs en Amérique et en Europe, en solo ainsi qu'avec plusieurs formations. Parmi celles-ci, Los Civenti, la première fanfare de tango populaire composée exclusivement de cuivres et d'une voix. Il collabore également avec des compagnies de cirque et de théâtre à la création musicale de plusieurs spectacles. Sa passion pour les rythmes sud-américains s'exprime à travers sa collaboration avec le percussionniste Jeronimo Aceituno. De plus, un projet est en cours de création avec le clarinettiste Vincent Granger.
En novembre 2020, il sort La Faena, son premier album solo, dans lequel il interprète des poèmes de Leopoldo Marechal, de Federico García Lorca et de Jorge Luis Borges, et aussi des chansons de Victor Jara, Chabuca Granda, Violeta Parra, Atahualpa Yupanqui et Chicho Ferlosio. Le répertoire évoque les résistances, les forces, les luttes, les transgressions, les nostalgies, les coutumes de gens de la America morena (Amérique castillanophone métissée). Une tentative pour cerner l’oubli, une poignée d’histoires, dans un curieux paysage de rythmes et de poésies.
À présent, Juan Manuel projette une troisième tournée de son duo formé avec le percussionniste argentin Jeronimo Aceituno à l'été 2025, en Europe. Leur répertoire inclut des rythmes de chacareras, de zambas et de vidalas argentines, de landós et de festejos péruviens, de valses et de corridos mexicains, de milongas et de candombes del Rio de la Plata.
En parallèle, Juan Manuel travaille sur son prochain album “Errabunda”, à sortir en 2025, par lequel il cherche à approfondir la recherche que fut La Faena : l’esthétique de la rencontre de poésies, de rythmes, de textures, de sonorités et de traditions qu’expriment sa voix et sa guitare.
Photo : Alain Marie
Photo : Suzie Lasbleiz
ALBUM LA FAENA
« Aujourd’hui, je vis en Bretagne Nord, habité par la mémoire de los Andes, del Río de la Plata et de la Pampa.
Après “La Faena”, je poursuis mes recherches avec la même curiosité dans “Errabunda”, sans rien accepter de définitif, d’intouchable, d’évident ou d’immobile. »
SUZIE LASBLEIZ :
C’est à la production, à la diffusion et à l’administration, que Suzie s’embarque dans l’aventure.
Présente à chacun de ses concerts, elle se familiarise dès le début avec le mixage live et apprend à travailler tant avec les attentes et les besoins du musicien, que ceux du public et des organisateur.ice.s.
En peña (bal ou assemblée), chacun-chacune se présente au chant, au jeu, à la danse, alimentant ainsi la joie de vivre ensemble et les complicités de la mise en commun. Suzie, musicienne avant tout, est invitée par Juan Manuel, durant le concert, à partager un éclat du répertoire proposé, au chant et au bombo.
